L'amour et la mer.
Sur la terre ferme et mouillée, elle sautillait
Une brise légère lui caressait les cheveux
Son tempérament, éprit de liberté
Flots de ses émotions était bercé sa pensée
Que la mer, apaisait d’un geste gracieux
Du rivage, le navire de son Marin approchait.
Il revenait des Mers du Nord
D’usure et de fatigue enveloppait son corps
C’était un beau soir d’automne
Il allait retrouver son Amazone
Le navire voguait comme un panier d’argent
A bord, les Âmes trépignaient, impatients
De retrouver la terre ferme; à demi-conscients
Que tôt ou tard, le mal de mer serait omniprésent
Les lendemains seront houleux
Les vague à l’Âme seront pointilleux
L’appel de la mer, trop fabuleux
Etre femme de Marin était périlleux.
Elle devait partager son Amour avec la mer
Le savait bien et devait accepter ses repères
Comprenait car elle avait le cœur en bandoulière
De sa grande générosité, il en était très fier
Tous deux Grands Loups solitaires
La distance renforçait leurs préliminaires.
L’esprit agité par la houle de ses sentiments,
Fabuleux voyage aux propos captivants
Déferlait son trop plein d’émotion
Laissant son Âme voguer, à en perdre la notion.
Beau mirage, avait disparu le bateau de son Marin
Liberté chérie, elle n’éprouvait point de chagrin
Elle savait se contenter de bonheur succinct
Identiques Essences, leur Amour sentait le Romarin.
Pieds et ancrés au sol, le vent enlaçait son corps
Sensuelle musique des vagues, remontait jusqu’au port.
Son cœur qui tournait, une rambarde pour seul réconfort
Sa tête qui battait , ses souvenirs pour seul support
Sirène de son marin, se noyait dans ses sables émouvants
Sirène d’un jour, noyait son regard dans les nuages blancs.
De l’absence de son marin, son cœur se brise
Sa chevelure au goût d’algues que caressait la brise
L’enveloppait de ses charmes lui laissant un sourire en coin
Emportée par ses rêves délicieux, subsiste la présence de son marin..
Capitaine de Corvette Aline le 08.09.2013. COPYRIGHT tous droits réservés.