De notre ami le Capitaine Surcouf (membre fondateur du Forum), journaliste spécialisé dans les questions militaires et particulièrement de la Marine Nationale." La Cour des Comptes vient de clouer au pilori les Douanes Maritimes et Aéromaritimes dans son dernier rapport, où elle pointe le bordel et la gabegie (un comble pour les gabelous) qui règnent dans cette administration depuis 7 ans.
D'abord il s'agit de la Direction Régionale des Garde-côtes des Antilles qui a acquis 2 Vedettes ultra-rapides et sur-équipées. Tellement équipées d'ailleurs, qu'elles se retrouvent dans l'incapacité de naviguer en raison de matériels inadaptés, incompatibles avec les instruments de navigation. Bref, 1.680.000 euros auront été dépensés pour 2 Bâtiments incapables de seulement faire des ronds dans l'eau d'une piscine.
S'ajoute à cela une autre barcasse à 300.000 euros, capable en théorie de rattraper n'importe quel go-fast maritime (les embarcations des trafiquants de drogues), payée mais jamais livrée en raison d'un différent commercial entre l'Administration et le constructeur.
C'est pire encore avec les Douanes Aéromaritimes où les "bêtises" des ingénieurs prétentieux de l'Aéronavale (responsable des installations), qui, et il est bon de le souligner, ont refusé d'écouter les avertissements de leurs collègues de l'Armée de l'Air, nous coûtent à nous les contribuables 117.000.000 d'euros.
En 2010, les Douanes achètent 7 Beechcraft King Air 350 pour remplacer nos Cessna.
Chargés plus particulièrement de la surveillance de la pollution marine, on se demande d'ailleurs pourquoi cette tache revient aux Douanes, ils sont dotés de matériels impressionnants mais indispensables pour remplir leurs missions, scanners, caméras et autres instruments de haute technologie, totalement incompatibles avec ce type d'avions.
Résultat, aucun des Beechcraft n'a pu à ce jour décoller, les commandes de vol étant court-circuitées par les instruments embarqués. Depuis 7 ans, les "ingénieurs maison" ont été dans l'incapacité de résoudre les multiples problèmes posés par "un manque de réflexion sur la compatibilité des matériels aéronautiques avec la technologie embarquée".
Quant aux 17 pilotes formés à grands frais pour piloter ces zincs, ils ne volent toujours pas et il est à noter que 2 d'entre eux ont déjà pris leur retraite.